Bizerte : Un projet pilote pour une ville intelligente à l’horizon 2050

Publié le Lundi 24 Avril 2017 à 11:58
«Bizerte Smart City» est un projet pilote initié par des associations de la société civile, des députés, les autorités locales et régionales, les organisations nationales et le secteur privé.

«Bizerte smart city» a pour objectifs de positionner Bizerte comme ville «intelligente» leader en Tunisie à l’horizon 2050, et ce, à travers l’identification des grands travaux d’infrastructures et l’identification d’un plan d’actions détaillé et la création d’une feuille de route permettant d’attirer de nouveaux investissements notamment dans les secteur des TIC et des énergies renouvelables.

Le projet sera réalisé, dans le cadre d’un partenariat public-privé, dans les 30 prochaines années pour créer, dans une première phase, environ 5000 nouveaux postes d’emplois.

Pour promouvoir ce projet, une conférence internationale sera organisée les 26 et 27 avril courant à Bizerte, sous le haut patronage du Chef du Gouvernement Youssef Chahed et en présence des représentants des sociétés internationale, des investisseurs locaux et étrangers ainsi que des représentants des missions diplomatiques accréditées en Tunisie.

La Conférence, ce sera l’occasion de débattre la stratégie à mettre en place pour réaliser ce projet, le démarrage de sa concrétisation et l’identification des projets pilotes en se référant aux expériences et témoignages des représentants d’autres smarts cities invités.

Le projet « Bizerte Smart City » consiste à créer un pôle de compétence régional dédié aux énergies renouvelables, créer un incubateur privé dédié aux startups dans le domaine des énergies renouvelables et des smart cities, ainsi que la création d’une zone industrialo-portuaire dédiée aux énergies renouvelables et l’implantation de nouvelles entreprises opérant dans les TICs à Bizerte.

Bizerte Smart City pourrait servir d’exemple pour d’autres régions du pays. C’est aussi un appel aux forces vives (organisations, société civile, partis politiques) à s’intéresser davantage au développement régional pour renforcer la décentralisation et la gouvernance locale.

Communiqué