Bernard Henri-Levy dit qu’il n’a pas été expulsé de Tunisie

Publié le Mardi 04 Novembre 2014 à 11:04
Bernard Henri-Levy Bernard Henri-Levy est revenu hier sur France 24 sur son passage fortement contesté en Tunisie, reconnaissant tout bonnement, en filigrane, son ingérence dans les affaires libyennes et ses rapports avec les différents protagonistes en Libye pour peser à distance sur la situation dans ce pays.  

Il dit que personne ne l’a invité, et qu’il est venu "pour rencontrer des intellectuels libyens pour parler de choses importantes. Quand on est un citoyen français on va en Tunisie sans visa avec un passeport en règle". 

"La Tunisie est un pays ami de la Libye, c’est un ami de la France. Des intellectuels français et libyens se sont réunis autour d’une table pour déjeuner autour de la piscine de l’hôtel Résidence, s’il faut pour ça déranger le président de la république ou le minstère des Affaires étrangères, où sommes-nous, on n’est pas dans un pays démocratique et en route vers une plus grande démocratie encore c’est des enfantillages", a-t-il déclaré au micro de Taoufik Mjaied.

"On ne s’est pas réuni à huis-clos, secrètement pour fomenter je ne sais quel complot, on s’est rencontré comme des amis au grand jour au vu et au su de tous pour parler de choses importantes", a-t-il ajouté, sans dévoiler la teneur "des choses importantes", qui devraient bien entendu être en rapport avec le présent et l'avenir de la Libye et de son peuple.

Il a indiqué qu’il n’a pas été refoulé par la Tunisie. "Vous imaginez la Tunisie expulser un citoyen français sans motifs c’est une plaisanterie bien sûr que non je suis parti comme prévu après cette rencontre avec mes camarades libyens par le dernier avion de la journée". Selon ses dires,  "aucun appareil sécuritaire n’a été mêlé à cela (sa visite) ni tunisien, ni français".  

Sur le choix de la Tunisie pour la tenue de cette réunion, il a déclaré : "Moi je voulais l’organiser en Libye, mes amis libyens voulaient l’organiser à Paris. On a décidé de se réunir à mi-chemin dans un pays ami. On ne pouvait pas la tenir à Paris car il fallait des visas. Paris est beaucoup plus avare en termes d’hospitalité que ne le sont les Tunisiens et les Libyens ne voulaient pas me recevoir en Libye, la Tunisie me semblait le choix idéal", a-t-il déclaré, prétendant qu’il aime la Tunisie et y va depuis très longtemps en vacances.  
Gnet