BCE appelle l’Allemagne à aider la Tunisie auprès de l’Europe |
| Publié le Mardi 28 Avril 2015 à 11:56 |
 Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a fait part des difficultés qu’a la Tunisie à amorcer sa réussite économique. Celle-ci requiert l’attraction des investissements étrangers qui ne viendront pas sans que la sécurité et la stabilité ne soient instaurées, et sans qu’il y ait des investissements intérieurs, a-t-il dit en substance. Le climat actuel en Tunisie n’est pas approprié aux investissements intérieurs, du fait que plusieurs hommes d’affaires ont peur de ce qu’on appelle la reddition des comptes, a déclaré hier, lundi, le chef de l’Etat, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue allemand, appelant "à avoir le courage de tourner la page, sans que cela ne signifie que les fautifs ne soient pas traduits en justice". Il a par ailleurs indiqué que "la coopération tuniso-allemande est excellente et est sur une courbe ascendante notamment depuis la révolution dans plusieurs domaines, financier, économique, de l’enseignement, de formation des ingénieurs", etc. BCE a appelé l’Allemagne à aider la Tunisie dans son dialogue avec l’Europe, notamment pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme et de la situation en Libye. "Nos frontières ne sont pas totalement sécurisées, leur sécurisation requiert des fonds importants", a-t-il dit. Le chef de l’Etat a évoqué sa prochaine participation au G7 de Berlin. "L’Allemagne nous a promis son aide afin que les sept s’engagent à nous soutenir", a-t-il souligné, regrettant que les promesses faites par un précédent G8 d’accorder 25 milliards de dollars à la Tunisie sur cinq ans n’aient pas été tenues. Béji Caïd Essebsi a promis la persévérance de la Tunisie sur la voie de l’instauration du processus démocratique. "Nous allons poursuivre les réformes nécessaires économiques, sociales et financières, afin de moderniser notre économie, mais ce sera un travail difficile et de longue haleine", a-t-il assuré. Gnet
|