Bani Watani en appelle à la responsabilité du chef de l’Etat, au sujet du "consensus frelaté"

Publié le Mercredi 10 Octobre 2018 à 15:18
Le parti Bani Watani appelle le pouvoir qui est occupé par les prochaines échéances électorales, et qui a plongé la Tunisie dans le flou, à cesser sa "politique évasive et de dissimulation", et à se consacrer aux vrais problèmes du pays.

Dans un communiqué paru ce mercredi 10 octobre, sur "les évolutions de la crise politique et l’affaire des deux martyrs", le parti dénonce "le silence du pouvoir face aux révélations du comité de défense, dans les affaires des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, et ses accusations à un parti politique d’être lié à un appareil secret, qui est chargé d’espionner les citoyens, les partis et les appareils de l’Etat, ce qui menace la sécurité du pays, et le processus démocratique, au cas où cette information se confirme".

Le parti de Saïd Aïdi appelle le pouvoir judiciaire "à imposer la voie de l’indépendance et de l’objectivité, et à ouvrir une enquête administrative et judiciaire urgente et sérieuse, sur ces données afin de distinguer le vrai, du faux et d’éclairer la lanterne du citoyen, pour rétablir la confiance".

Bani Watani appelle le président de la république "à assumer sa totale responsabilité devant les résultats et les répercussions du processus du consensus frelaté, et à dévoiler les dessous de ces affaires nationales, symboliques et décisives".

Le parti réclame des "garanties pour l’indépendance des médias et la liberté d’expression", étant la base de tous les régimes démocratiques, et assure les journalistes et les professionnels du secteur de son soutien, devant les graves pressions qu'ils subissent.
Gnet