Al-Azhar désapprouve la position de Diwan al-Iftaa sur l’égalité dans l’héritage

Publié le Mardi 15 Août 2017 à 11:06
Al-Azhar d’Egypte désapprouve la position de Diwan al-Iftaa qui a salué et appuyé, dans un communiqué paru hier, lundi 14 août, les positions du président de la république prônant l’égalité dans l’héritage et le mariage d’une Tunisienne avec un non-musulman.

Ce qui se passe actuellement en Tunisie est contraire aux préceptes et prescriptions de l’Islam, dit al-Azhar, expliquant que "l’héritage est réparti en vertu des versets coraniques ; toute opposition à ce cela est une transgression de l’Islam, al-Azhar al-Sherif ne l’accepte pas."

Dans une déclaration exprimée par l’un de ses dirigeants, Abbas Shuman, et relayée par la presse égyptienne, al-Azhar indique qu’il y des questions où al-Ijtihad est permis et qui peuvent changer avec le changement du temps, de l’espace et de la situation des gens. Quant au droit successoral, c’est une question qui ne peut être touchée vu l’existence de textes coraniques, et de hadiths du prophète qui l’expliquent d’une manière détaillée.

"Tous les appels pour une égalité dans l’héritage entre l’homme et la femme reviennent à verser du fiel dans le miel", a-t-il prévenu, signalant que l’Islam est la religion monothéiste qui est la plus équitable envers la femme pour ce qui est de l’héritage, qui procède de la situation et du besoin de l’héritier ou de l’héritière d’argent, compte tenu des charges financières qui incombent à chacun d’entre eux dans la société, outre leurs liens de parenté avec la personne décédée.
Gnet