Conférence sur le financement de l’investissement en Afrique mardi et mercredi à Gammarth

Publié le Lundi 05 Février 2018 à 09:36
Tunisia-Africa Business Council (TABC) organise les mardi et mercredi, 06 et 07 février 2018 à l'hôtel Le Palace Gammarth, la première édition de la conférence internationale pour le financement de l’investissement et du commerce en Afrique «Financing Investment & Trade in Africa».

Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, y prendra part, ainsi que le ministre de l’Investissement, Zied Ladhari et plusieurs officiels des pays subsahariens, a annoncé ce matin Jalloul Ayed sur RTCI, mettant l’accent sur les opportunités offertes par cette rencontre pour promouvoir l’investissement interafricain, à travers notamment des ateliers à thème, mais aussi des rencontres B2B et des contacts directs entre investisseurs et institutions financières africaines.

Quelque 500 cadres et décideurs africains, plusieurs ministres d’investissement, de coopération internationale et de commerce africain, ainsi que les patrons des institutions financières panafricaines et internationales, des CEO et des experts, pour réfléchir ensemble sur les meilleurs moyens d'enrichir les dispositifs et techniques de financement à même de soutenir le développement attendu du commerce et de l’investissement intra-Africain.

Ce sera l’occasion aussi pour quelques pays subsahariens de présenter leurs Plan de Développement Economique, les projets d'investissements structurants en particulier en PPP, ainsi que les modalités de financement. En présence des institutions financières Panafricaines et des opérateurs économiques, des workshops pays seront organisés permettant de développer des synergies. En effet, de nombreux gouvernements africains ont engagé une politique volontariste qui vise à encourager et à favoriser l’implication du secteur privé dans le financement des projets structurants d’état.

L'Afrique peut créer une économie de 2000 milliards de dollars en simplifiant les règles du commerce et de l'investissement intérieur, ce qui prouve l’importance du commerce intra-africain. Reste la problématique du financement, à titre d’exemple dans son rapport de mars 2015 intitulé Financements novateurs et transformation économique en Afrique, la CEA (Commission Economique pour l’Afrique) évalue les besoins actuels de l'Afrique en matière d'infrastructures à 93 milliards de dollars par an. Avec 45 milliards mobilisés, le déficit annuel s'élève donc à près de 50 milliards.

Le potentiel de l'Afrique est énorme. Le continent peut soutenir, développer et mettre en œuvre des instruments financiers intérieurs viables, notamment des flux financiers découlant de la titrisation des transferts de fonds, des revenus des minéraux et des combustibles minéraux, des réserves internationales des banques centrales et de la croissance du marché des fonds de capital-investissement, des pistes qui seront explorés lors de la première éditions de FITA 2018.

Gnet et Communiqué